Depuis plusieurs années, l’Orchestre d’Harmonie de Saint-Dié-des-Vosges se produit chaque vendredi du mois de juin dans différents quartiers de la ville de Saint-Dié-des-Vosges, ou villages de l’agglomération, portant ainsi la musique en dehors de la salle de concert et directement au contact des habitants. 

Quelle plus agréable façon de conclure notre saison artistique qu’avec une mise au vert pour l’Orchestre d’Harmonie ? A la faveur du beau temps, avec la ville comme scène et nos montagnes en décor, nous avons conçu cet événement de la manière dont on prépare une fête : avec le désir de placer chacun de ces rendez-vous sous le signe de nos valeurs de convivialité, de rencontre et de partage. C’est pourquoi nous vous proposerons un programme joyeux, qui sera pour nous l’occasion aussi de renouer avec le répertoire original de notre formation.

ACCÈS GRATUIT AVEC UNE LIBRE PARTICIPATION AUX FRAIS

À côté des imposants Requiem et Stabat Mater, la Messe en ré fait figure de joyau méconnu dans l’œuvre sacrée du compositeur tchèque Antonín Dvorák. De dimensions plus modestes, d’expression plus directe, cette pièce, à dimension humaine, relève pourtant d’une histoire singulière. Dvorák fut chargé de la composer à la demande du mécène Josef Hlávka pour l’inauguration de la chapelle que ce dernier avait fait construire dans sa résidence d’été à Lužany. Le compositeur en compose une première version entre mars et juin 1887 pour chœur, solistes et orgue. La chapelle, en effet, est petite et ne permet pas d’accueillir un effectif trop important. De sa propre confession, et bien qu’il n’aurait eu sans cela aucunement l’ambition d’écrire une œuvre sur ce registre, Dvorák se montre néanmoins très satisfait de sa composition et remercie Hlávka pour lui « avoir donné l’impulsion d’écrire » une œuvre « qui répondra pleinement à son objectif » : l’incarnation de « la foi, l’espérance et de l’amour pour Dieu ». Peut-être le prix que le musicien accorde à son travail explique que Dvorák n’a ensuite de cesse de chercher à en étoffer l’instrumentation. L’œuvre est reprise publiquement dans une version pour deux harmonium, violoncelle et contrebasse, avant d’être intégralement orchestrée. C’est cette dernière version que nous vous proposerons d’entendre.

Avec

Nadège Meden - soprano

Aline Martin - alto

Fabio Sitzia - ténor

Jean-Daniel Jacquot - basse

Choeur “les Fifrelus” (Saint-Nabord), direction - Anne Fredriksen

ACCÈS GRATUIT AVEC UNE LIBRE PARTICIPATION AUX FRAIS